La performance et la capacité d’innovation des organisations et des entreprises est largement conditionnée par leur capacité à automatiser des processus et surtout à collecter, exploiter et analyser des données en temps réel. Le système d’information et les outillages numériques sont donc devenus de fait des facteurs concurrentiels majeurs.

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Le patrimoine informationnel et le système d’information constituent pour bonne part le capital immatériel pouvant accélérer ou au contraire freiner le déploiement la consolidation ou la consolidation d’une nouvelle activité.

Dans une stratégie de croissance externe par mutualisation ou absorption par exemple, la valeur du SI et sa capacité à évoluer ou s’intégrer affectent directement le coût et le délai de l’opération. Toute perspective de développement nécessite d’intégrer la contribution structurelle du digital à l’apport de valeur global.

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Ce qui est moins perceptible, c’est que l’organisation et les compétences qui sous-tendent l’évolution et le fonctionnement du numérique sont également devenus cruciaux et donc des éléments de réflexion stratégiques, tant dans le secteur Public que Privé.

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Dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication :

• L’évolution des technologies, de la réglementation, des procédés, voire des métiers suit un rythme effréné, bien davantage que dans la majorité des autres secteurs ;

• Le marché de l’emploi est très tendu et les compétences expertes disponibles rares et onéreuses compliquant notablement ou rendant infructueuses les opérations de sourcing ;

• L’entretien et le développement des nouvelles expertises pour les personnels en poste constituent un investissement essentiel et parfois risqué dans un contexte de forte mobilité et d’aspiration par la concurrence ;

• L’imbrication d’activités internes et externes nécessite de faire évoluer des processus, tant que métiers que numériques, mais surtout des acteurs internes, précédemment experts opérationnels, en experts du pilotage de prestations ;

• Pour faire face à un niveau d’activité très fluctuant et à court terme, l’organisation elle-même doit se structurer pour faire appel régulièrement à des renforts ponctuels, tout en réduisant les délais d’appropriation nécessaires à leur intégration.

• Tout ceci, dans un contexte de visibilité réduite et par conséquent de constante adaptation en phase avec le déroulement de la stratégie globale.

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